parCorps 2025

Alice De Visscher vit et travaille à Bruxelles. Après avoir fait du théâtre visuel et expérimental, son travail s'est concentré sur la performance et la vidéo-performance, puis le dessin et l'installation ont complété sa recherche. Elle conçoit des actions physiques simples et insolites explorant les relations corps, espace, objet dans une durée. Sa démarche est motivée par la recherche de liberté, c’est-à-dire disposer de son corps, exprimer sa singularité, sa sensibilité propres. C’est pourquoi elle choisit de livrer des images intimes non filtrées par une réflexion mentale verbale. Elle cherche une poésie minimaliste née de son instinct et du hasard et souhaite un art honnête, profond, intuitif... traduisant sa manière d’être au monde au moment de l’acte artistique.  

Membre de Paersche Aktionlabor (collectif de performers basé à Cologne), elle présente régulièrement des performances en Allemagne dans ce cadre. Depuis 2011, elle collabore avec Evamaria Schaller en performance et en vidéo-performance. Elle travaille aussi avec des objets anciens. Elle cherche des actions qui rendent hommage à ces objets, à la vie et à la poésie qu’elle en perçoit.  Elle a créé une collection de vidéo-performances en lien avec ceux de Baudouin Oosterlynck (exposées chez lui à Kamer9 en juin 2024) et elle en crée actuellement avec ceux laissés par Jean Glibert.  Son travail personnel et de collaboration ont été présenté en Belgique et à l'étranger dans différents festivals et espaces d’art internationaux. 

Alice De Visscher donne aussi des workshops de performance en école d’art ainsi que des cours d’arts plastiques et d’expression en Haute Ecole pédagogique.

Portfolio web : https://alicedevisscher.wordpress.com   

Vidéos : https://vimeo.com/alicedevisscher

D’origine slovène, je danse comme enfant dans les classes de ‘danse expressive’ avant d’émigrer pour étudier au Centre National de la Danse Contemporaine d’Angers. Après deux ans d’études et d’engagements professionnels en France, je déménage en Belgique en 1994. J’y vis toujours. J’obtiens un master en études des arts de la scène du Centre d’Etudes Théâtrales de UCLouvain en 2001. Parallèlement, je me forme en improvisation dansée et développe une méthode spécifique de création chorégraphique ensemble avec le danseur aveugle Saïd Gharbi.

Je rencontre la Skinner Releasing technique en 2008. Son approche qui relie l’imagination et le mouvement ainsi que sa grande inclusivité, me parlent toute de suite. J’en deviens l’enseignante certifiée en 2017. Je l’enseigne et l’intègre dans des dispositifs coopératifs et projets collectifs parce ce qu’elle n’améliore pas uniquement la créativité et la technique en danse mais aussi l’intégrité personnelle, le sens d’appartenance et l’empathie.

Je suis étudiante en bachelier en peinture à Mons. 

Mon travail vise à véhiculer des messages et à exprimer mes convictions. J’utilise fréquemment l’animal comme métaphore pour transmettre mes idées. À mes yeux, l'art doit être accessible à tous, gratuit et capable de se fondre dans le décor. La rue et la nature sont des lieux d’expression ; penser la scénographie est donc une étape importante de mon processus.L’affiche est un médium récurrent dans ma démarche. La récupération, la transformation et la mise en espace sont des éléments importants. Grandement inspiré par le dadaïsme, mon objectif est de susciter la réflexion et de provoquer une recherche, une ouverture des mentalités. Je recherche le sentiment de l’individu et le mouvement du groupe. Mes sujets s’inspirent autant de la naissance de la vie que de la société actuelle, en provoquant, je l’espère, la curiosité.

Portfolio :  https://www.instagram.com/camille.poulain?igsh=Mmc5YnlsczhtZHR3

J’ai 18 ans, je suis à Rome, partie pour retrouver mes racines italiennes ; je visite une exposition sur les masques de Venise et de la commedia dell’arte. J’ai un coup de cœur qui me traverse mais je ne sais pas encore à ce moment-là ce que les masques vont devenir pour moi. D’une émotion, ainsi commence mon aventure vers une passion qui dure : à la recherche de la « vie » du masque. Mon intérêt pour le masque, et plus particulièrement le masque scénique en tant qu’outil de théâtre, s’est manifesté lors de mes études de scénographie à Saint-Luc à Bruxelles. Pour le masque, il n’y a pas d’école spécifique en Belgique, j’ai parcouru le monde à sa recherche : l’Italie bien sûr, j’y retourne volontiers pour une activité autour du masque. L’Indonésie où j’y ai rencontré mes maîtres, la France, l’Angleterre et tout autre endroit du monde que j’aimerais explorer encore avec, pour intérêt ou pour tradition, le masque. L’Atelier du Masque naît en 1995, l’association développe trois grands axes : Création, Formation, Recherche.

Création : cela concerne la création de masques pour le spectacle, la pédagogie, pour des artistes et des compagnies de théâtre. Formation : c’est faire connaître l’art du masque à un tout public. Des artistes mais aussi des enfants, des adolescents et des adultes désirant s’exprimer à travers les mains, d’une boule de terre glaise à la finition du masque. C’est aussi mettre en scène les masques, jouer, raconter, interpréter, créer collectivement.

Recherche : le théâtre symbolique masqué, c’est l’Atelier du Masque dans sa version art-thérapie. Créer un masque pour se dire soi, les autres, jouer un moment de sa vie. Le groupe bienveillant projette des histoires symboliques. Pour se construire ou se reconstruire.

Le masque, c’est le fil rouge de ma vie, il ne me quitte pas, juste parfois pour faire des détours, mais il reste mon moteur principal sur mon parcours de vie.

Portfolio : http://www.masques.be/ 

Diplômée de l’École Nationale de Danse Rosella Hightower et licenciée de Lettres Modernes, Marie est initialement issue d’une formation professionnelle d’interprète alliant danse classique, néo-classique et contemporaine.

Son champ gestuel s’enrichit ensuite d’autres pratiques comme celle du floorwork et du physical contemporary, avec lesquelles elle se familiarise durant deux ans à Berlin. Profondément inspirée par sa pratique du Feldenkrais et du Gaga, elle développe peu à peu son propre langage, dans la continuité de son double parcours en danse et littérature : l’expérience physique des mots comme autant de clés vers le mouvement dansé devient le fil rouge d’un travail de recherche au long cours qu’elle entreprend dès 2014.

Elle travaille comme interprète au Deutsche Oper de Berlin, au Leipziger Oper et à l’opéra de Lausanne, avec notamment Rolando Villazon et Robert Carsen, ou encore Maria Chiara de Nobili lors de la Biennale de Danse de Venise et contribue en 2018 à la création Frôlons de James Thierrée pour le Ballet de l’Opéra de Paris.

Son travail de recherche alliant écriture, voix et improvisation se décline progressivement en une pratique quotidienne singulière et l’engage dans une irrésistible démarche de création.

C’est sur l’impulsion de sa première création intitulée ONDINE qu’elle fonde en 2021 la Compagnie Baïkal, en Centre-Val de Loire, au sein de l’association Exhale.

Aujourd’hui porteuse de trois créations, la Compagnie Baïkal développe son volet Transmission à travers diverses propositions d’ateliers.

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Danseuse, chorégraphe et pédagogue, je me suis formée en diverses techniques de danse. Passionnée par le corps, l’art, la nature et leurs innombrables subtilités, j’aime agrémenter ma palette de formations et de recherches autour de ces thèmes qui viennent nourrir ma danse et mon univers artistique. 

Cela m’a amené récemment à me former à l’approche Anam Cara® - Danse, Nature & Rituels Artistiques Contemporains.

Le feu qui m'anime est le désir constant de tisser des liens entre différentes approches du corps, me permettant d'explorer ma créativité, exprimer ma forme au monde et honorer le vivant en moi et autour de moi.